« ENQUÊTE EXCLUSIVE » LE JOURNALISME DE TOUS LES EXCÈS

Par Zaur N. SadigBayli

Les plus anciens se souviennent sans doute de ces grands magazines d’information, où des reporters intrépides, allaient chercher au bout du monde, et souvent au péril de leur vie, ces images qui construisaient la mémoire du monde.

Les temps ont changé. Les émissions ne sont plus que des traits d’union entre deux annonces publicitaires. La presse ne sert plus qu’à attirer le chaland vers ce que la société veut faire de lui : un consommateur docile.

Le télé-journalisme est au journalisme ce que la télé-réalité est à la réalité.

Que, ou qui veut donc servir Bernard de la Villardière lorsqu’il fabrique les sinistres reportages de son émission « Enquête exclusive » ?

Le Caucase a eu, ce mois-ci, deux fois de suite les honneurs de ce show : « Bakou, le nouveau Dubaï du Caucase », et « Arménie, la perle menacée du Caucase ». deux fois 70 mn sur une région clé d’un nouveau monde qui se dessine, traitée à la manière de « Tintin au pays de l’or noir »

Déjà la description de chacun des reportages annonce la couleur.

Sur l’Arménie :

« Nichée au cœur du Caucase, l’Arménie est un petit pays montagneux aux paysages grandioses. Des milliers d’églises, dont certains millénaires, parsèment son territoire. Premier État chrétien de l’histoire de l’humanité, l’Arménie est aujourd’hui enclavée entre trois nations musulmanes, l’Iran, l’Azerbaïdjan et la Turquie, qui refusent toujours de reconnaître le génocide de 1915.

En novembre 2020, attaqué par l’Azerbaïdjan, le pays a subi une lourde défaite dans le Haut-Karabagh. Depuis, aux abords de la nouvelle frontière, les Arméniens craignent les incursions ennemies. Dans le village de Kornidzor, les habitants se relaient nuit et jour pour monter la garde. Ces paysans se sont constitués en milice et ont désormais troqué la fourche pour la kalachnikov afin de sauver leurs vies et ce qu’il reste de leurs terres.

Après la guerre, des dizaines de milliers de familles ont dû fuir leurs villages à la hâte. Certaines sont hébergées au Golden Palace, un palace 5 étoiles situé dans une station de ski huppée. Susana, son mari et leurs enfants ont investi la chambre 221. Dans le mini-bar, plus de mignonette de cognac ou de vodka mais du saindoux et quelques légumes. Pour subsister, Susanna a appris la couture et confectionne des doudounes pour les riches skieurs de la station. La guerre du Haut-Karabagh a fait plus de 4 500 morts côté arménien et 15 000 blessés. À 19 ans, Tigran est un miraculé. Victime d’une attaque de drone, il a échappé de peu à la mort. Après six mois de rééducation à l’hôpital d’Erevan, la capitale arménienne, le jeune homme retrouve enfin ses proches. Dans son village, une fête traditionnelle est organisée pour l’accueillir.

Pour rendre hommage aux soldats blessés, Iveta, star de la pop arménienne et ex-finaliste de l’Eurovision, prépare un grand show à l’opéra. Elle interprètera sa nouvelle chanson consacrée au conflit. Plongée en Arménie, ilot de chrétienté dans une région du monde à forte majorité musulmane » 

Sur l’Azerbaïdjan :

« Capitale de l’Azerbaïdjan, ancienne république soviétique aux portes de l’Europe, Bakou est la ville de tous les excès. Avec ses gratte-ciels de verre, ses hôtels 5 étoiles, ses boutiques de luxes et ses chantiers titanesques, on la surnomme la « Dubaï du Caucase ». Ici, l’argent du pétrole coule à flot, même au cœur de la ville. Et les habitants se baignent dedans pour soigner certaines maladies.

Après avoir accueilli l’Eurovision et de nombreuses épreuves sportives, Bakou est l’une des étapes reines du Grand Prix de F1. Une ville riche, clinquante et surprenante, totalement fermée aux touristes jusqu’au début des années 90, aujourd’hui grande fierté de Ilham Aliyev, président de l’Azerbaïdjan.

Ayant succédé à son père en 2003 à la tête de ce pays qu’il dirige depuis d’une main de fer, Ilham Aliyev a fait nommer sa femme, la très glamour Mehriban Aliyeva, vice-présidente du pays. Indépendant depuis 30 ans, ce petit état à cheval entre l’Europe et l’Asie a récemment été mis en lumière lors de la guerre contre l’Arménie dans le Haut-Karabakh, une région située à l’ouest de Bakou.

Après des mois de négociation, nos équipes ont obtenu l’autorisation exceptionnelle de filmer dans ce pays désormais ouvert, mais où tout est sous contrôle. Impossible de faire un pas sans être accompagné par un représentant du pouvoir. Nous avons pourtant réussi à filmer, en coulisses, la vie quotidienne en Azerbaïdjan. Ici, 90% de la population (10 millions d’habitants) est musulmane, mais le pays reste laïc et les femmes, comme Nigar Jamal, plantureuse chanteuse qui a remporté l’eurovision en 2011, vivent à l’occidental, n’hésitant pas à se promener en petite tenue et à afficher leur réussite.

Mais derrière les pétro-dollars et les façades ultra bling-bling, il y a un monde caché. A la sortie de Bakou, la capitale, des clôtures servent de cache-misère aux toits en tôle des bidonvilles qui s’amoncellent. Malgré les revenus pétroliers, beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté. Les grands chantiers d’embellissement ont exproprié des milliers de familles. Et ici, la corruption et le clientélisme sont rois. Quant aux opposants au régime, qui dénoncent un pays à deux vitesses et s’interrogent sur la fortune colossale du couple présidentiel, ils sont obligés de vivre en exil. Enquête sur l’extravagante Bakou, capitale de l’or noir aux portes de l’Europe.». 

La vérité est ailleurs…

Dans le film « Le Schpountz », Marcel Pagnol fait dire à Charpin, s’adressant à Fernandel « Tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ». Une réplique qui irait tellement bien aux auteurs de ces émissions, plus pamphlétaires que journalistiques.

Sur l’Arménie d’abord. 

A propos du terme « territoire » de l’Arménie. Rappelons que la nouvelle Arménie n’est autre que le résultat des concessions territoriales de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie au début du XX ème siècle. Car la « grande » Arménie imaginée par les pays d’Entente n’a jamais vu le jour. Il s’agit des six vilayets de l’Empire Ottoman appelés vilayets « arméniens ». Sur quel territoire cette nouvelle Arménie avait-elle donc été établie ? Sur les territoires de l’Ancien Khanat Azéri de Iravan et substantiellement sur une partie du Khanat de Karabakh appelé Zangezour, plus exactement le Zangezour de l’Ouest, dont la population Azerbaïdjanaise a été exterminée par les dashnaks arméniens. Ce que Bernard de Villardière a, sans doute par oubli, omis de préciser ! 

Ensuite, l’Arménie n’est pas enclavée entre trois nations musulmanes, puisqu’elle possède une frontière avec la Géorgie qui n’est pas une nation musulmane, mais de tradition chrétienne. Elle a pourtant apporté du soutien à l’Azerbaïdjan lors de la guerre de 2020 ! Inversement, le gouvernement d’un de pays « musulmans » décrit comme « encerclant » l’Arménie « menacée », à savoir de l’Iran, a tenté de soutenir les Arméniens lors de la guerre de 2020 jusqu’à ce que des troubles à l’intérieur du pays, notamment dans sa partie azerbaïdjanaise, ne mettent un terme à ces projets ! Il est naturellement plus simple, pour un journaliste superficiel, de présenter le conflit du Haut Karabagh comme un conflit religieux et civilisationnel dont l’Arménie serait la « seule » victime. Qu’importe la réalité…

Azéris expulsés du Karabakh
Réfugiés azéris chassés d’Azerbaîdjan en 1987

Sur la non-reconnaissance du génocide arménien, rappelons seulement qu’au début du siècle plus de trois millions de musulmans : Turcs, Kurdes et Azéris sont mort en Anatolie orientale. Jusqu’au présent très peu de gens savent cela, de même qu’ils ignorent généralement qui a tué ces gens. La réponse est – les Dashnaks (1) arméniens et leurs supplétifs dans leur politique de massacres et de nettoyage ethnique afin de laisser la place à un « espace vital » pour le peuple arménien. Leurs actions conduisirent finalement à la chute de la première république arménienne dashnaque, qui fut astreinte à des réparations de guerre : la perte des territoires en Anatolie orientale , et l’impossibilité de « récupérer » le Nakhitchevan. 

Le reportage effleure à peine le fait que le Karabakh est un territoire internationalement reconnu comme celui de l’Azerbaïdjan.  Le fait d’insinuer que l’Azerbaïdjan aurait conquis une terre arménienne est juste de la maniplation historique. Il s’agit des territoires Azerbaïdjanais occupés, dont Kelbadjar, Lacin, Zangelan et Qubadli, outre Aghdam et Fizuli.

Que les arméniens aient « perdu » des champs, pâturages et autres, n’a rien d’étonnant ni de scandaleux, puisqu’ils leurs appartenaient pas ! Les arméniens espéraient en réalité légaliser l’annexion par la force. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils y ont construit des maisons, et d’autres édifices qu’il ont simplement brulés en quittant ces terres, comme le font habituellement les occupants, prouvant, s’il était encore nécessaire de le faire, que ces terres ne leurs appartenaient pas. En parlant du village Kornidzor ce serait la moindre des choses de montrer sa position sur une carte détaille, et surtout de rappeler que, depuis des mois, l’Azerbaïdjan appelle à la délimitation et démarcation des frontières internationales et la signature d’un traité de la paix ! 

Le cinéaste Chris Marker avait, dans son film « Lettres de Sibérie » montré comment un commentaire tendancieux pouvait faire mentir les images. La leçon a été bien apprise par les auteurs du reportage, car, en utilisant « sauver leurs vies et ce qu’il reste de leurs terres », il présente les Azerbaïdjanais comme des agresseurs. Or d’une part personne ne menace les Arméniens pacifiques et d’autre part « leurs terres » est une formulation impropre, puisque ces terres étaient celles d’Azerbaïdjan sous occupation près de 30 ans ! 

Parler de corruption à propos de Bakou est presque risible lorsqu’on connait le fléau que représente la corruption en Arménie. Elle est sans doute l’une des raisons de son déclin. Les richissimes nouveaux arméniens sont ceux qui ont mis durant des années l’huile sur le feu, ont encouragé le conflit du Karabakh, et qui en ont largement profité, en détournant notamment l’argent provenant des collectes à l’étranger.

Une ville du Karabakh dévasté par les Arméniens

Et si on veut une preuve ultime des conséquences de l’occupation arménienne, il suffit d’aller voir ce qui était devenu le Karabakh. Ce qu’étaient devenus les villes et les villages, laissé à l’abandon, vandalisés, pillées, empoisonnés par des déchets toxiques et des cultures illicites du cannabis. Voilà ce que sont réellement les dashnaks que défend Bernard de la Villardière.

Le présentateur évoque l’interdiction de pénétrer dans le Karabakh depuis l’Arménie, et s’étonne du fait que les forces de maintien de paix russes ne laissent plus passer personne. Et bien parce que lorsqu’on pénètre dans un pays, il faut le faire légalement, par un poste frontière autorisé. C’est comme cela dans tous les pays du monde. Et aucun pays ne permet que l’on franchisse ses frontières clandestinement. Pour entrer en Azerbaïdjan, il faut un visa, c’est tout, et il n’est vraiment pas compliqué à obtenir.

Et puis, voici que le reportage se fait propagande, incitation à la violence. Comment glorifier ainsi les revanchards, porter au pinacle ceux qui rêvent d’une nouvelle guerre ? En faisant cela, les auteurs du reportage servent peut être le lobby de la diaspora arménienne, mais ne rendent certainement pas service à l’Arménie et aux arméniens, car si une nouvelle guerre éclataient, ils n’y seraient pas tout à fait pour rien.

Bernard de la Villardière semble oublier qu’en 106 ans c’est la troisième guerre entre les deux peuples ! Et une guerre, ce n’est pas un jeu video. Une guerre tue. A ce sujet, montrer les images d’un soldat arménien en convalescence, est une bien triste exploitation de la douleur pour justifier son propos. Aucun mot n’a été prononcé sur les victimes civiles Azerbaïdjanaises, les femmes, les vieillards et les enfants morts sous les missiles arméniens tirés sur les villes Gandja, Barda, ou Terter pour ne citer qu’elles. Idem pour les soldats Azerbaïdjanais blessés. Aux yeux des auteurs d’enquête exclusive, ils n’existent tout simplement pas.

Enfin, Bernard de la Villardière embraye sur son refrain favori : le choc des civilisations, la pieuvre musulmane, le grand remplacement : cet « ilot de chrétienté dans une région du monde à forte majorité musulmane ». C’est l’un des leviers de la propagagnde arménienne, qui fut d’ailleurs également largement utilisée par les grandes puissances pour manipuler les Arméniens. Les Arméniens sont chrétiens, les azéris musulmans : sus aux musulmans, sus aux azéris ! Voilà comment on tente de jouer sur les sentiments religieux des Français. Il n’y a aucun ilot de chrétienté, ni aucun danger des « méchants » voisins musulmans. D’ailleurs, des milliers d’arméniens ont trouvé refuge en Turquie pendant la guerre des 44 jours pour échapper à la mobilisation et se soustraire à l’envoi sur le front du Karabakh.

Bakou, le reportage de tous les excès

Avec le reportage sur Bakou, on atteint l’Himalaya de la désinformation. « Bakou est la ville de tous les excès ». Non mais on rêve ! Où le reporter a-t-il vu ce Bakou là ? Peut-être dans un article de l’Armenews de Ara Torania, le grand porte-parole du lobby arménien, après avoir été celui de l’ASALA, l’Armée Secrète de Libération de l’Arménie, auteur de nombreux assassinats et de l’attentat d’Orly en 1983.

« Bakou, la ville de tous les excès »

Bakou est tout le contraire. Une ville à taille humaine, à l’ambiance européenne, le contraire du « bling-bling », et en tout cas sans rapoprt aucun avec le gigantisme de Dubai.

Un reportage d’ailleurs un rien condescendant et moqueur. Preuve en est la séquence sur les baigneurs plongés dans une cure du pétrole. Ils sont tellement ridicules, ces azeris… Pourtant, le pétrole de Naftalan est connu depuis des lustres pour ses propriétés médicinales exceptionnelles, et utilisé en cures depuis le XIXème siècle.

Et bien entendu, le refrain sur le pouvoir : « tout est sous contrôle. Impossible de faire un pas sans être accompagné par un représentant du pouvoir ». C’est une plaisanterie ? Il n’y a pas à Bakou, un seul soldat en arme, les journalistes, comme les touristes peuvent s’y promener librement, parler avec les gens, comme an France. D’ailleurs l’équipe a pu filmer ce qu’elle voulait. Rencontrer les habitants, les dirigeants, est plus facile que n’importe où ailleurs. Comment aurait-elle pu produire un tel reportage si vous elle était constamment accompagnés par un agent du gouvernement ? 

Les bidonvilles filmés par l’équipe sont la conséquence de la première guerre du Karabakh à l’issue de laquelle plus d’un million de personnes expulsées ou déplacées se sont réfugiés dans les autres provinces d’Azerbaïdjan. ! Un million sur une population de 10 millions, c’est 10% de celle-ci . Quelle serait la situation de la France, grande puissance mondiale, avec 6 millions de réfugiés à loger et nourrir ? Lorsqu’on sait que pendant 30 ans, des azerbaïdjanais ont fui le Karabakh, on imagine ce que serait devenue la France dans la même situation…

Bien sûr qu’il existe des quartiers défavorisés, de la pauvreté, comme partout ailleurs. Mais pratiquement personne ne vit en dessous du seuil de pauvreté. Il serait facile de faire croire que Paris est plus misérable que Calcutta en allant filmer les tentes et les fumeurs de cracks de la porte de la Chapelle ! Non. Le pays se développe, lentement mais cela avance. Et avec la fin du conflit cela va s’accélérer. Il est par ailleurs complètement inexact de prétendre que des grands chantiers ont exproprié des milliers des familles. Car la loi est égale pour tous. Les anciens propriétaires des immeubles rasés se sont vu proposer des appartements dans les nouveaux immeubles et le remboursement de la valeur locatif durant des travaux.

Il est aussi faux d’affirmer que « la corruption et clientélisme sont rois ». En tous cas, pas plus, et probablement moins qu’en France ! En à propos de la fortune mythique du couple présidentiel, le présentateur ignore sans doute la disposition spéciale de la Constitution Azerbaïdjanaise qui stipule que « le Président de la République et sa famille sont à la charge de l’état Azerbaïdjanais », un principe a été introduit justement pour prévenir tout possibilité d’enrichissement personnel.

Quant à l’opposition, elle est aussi bien traitée qu’ailleurs. Toutefois, et c’est bien sûr par cette voie que les journalistes sont entrés en contact avec elle, certains activistes collaborent avec le gouvernement arménien, et il est normal, qu’en raison du conflit, ils soient plus étroitement surveillés.

Journalisme ?

En conclusion, on peut se demander à qui profite ce genre de reportage. Au spectateur ? Non, car il ne reflète pas la réalité sur le terrain. Aux Arméniens ? Non, car l’avenir des deux peuples est celui de la réconciliation et de la coopération, et non de l’affrontement.

Aujourd’hui, toutes les conditions sont réunies pour une paix durable, l’ouverture des communications et le développement pour tout le monde. Helas, les extrémistes arméniens, soutenus par riches donateurs de la diaspora, dont ce magazine semble s’être fait le porte-parole, ou, doit-on le dire, les complices, déploient des efforts considérables, médiatiques, politiques et financiers, pour entraver ce processus par tous les moyens, simplement parce qu’il est le synonyme de leur mort politique.

En tant qu’Azerbaïdjanais né en Arménie, qui a connu l’horreur du conflit ethnique, la menace de l’extermination, l’exode, la vie de refugié, puis enfin la reconstruction, je forme le voeu que les Arméniens rejetteront ce nationalisme délétère et saisiront la main tendue par l’Azerbaïdjan . Dans cette construction du Caucase du futur, il n’y a de place ni pour les extrémistes, ni pour les xénophobes..

Une réconciliation, une paix à laquelle nous aspirons tous, Azerbaïdjanais comme Arméniens. Nous n’avons pas besoin pour cela de ceux qui prennent plaisir à jeter de l’huile sur le feu, par électoralisme, ou juste pour faire de l’audience, surtout lorsqu’ils sont journalistes. Mais à ce stade, est-ce encore du journalisme ?

  1. Le parti Dashnak (Fédération révolutionnaire arménienne) est un parti nationaliste arménien, créé en 1890, qui utilisa, et utilise toujours massivement le terrorisme à l’échelle internationale.

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