« Dieu accorde une égalité de droits aux hommes et aux femmes. Il n’est pas conforme à l’Islam de marginaliser ou de minimiser le rôle de la femme, et d’entraver ses chances, que ce soit dans les domaines religieux, scientifique, politique, ou social. Elle ne doit être victime d’aucune discrimination, notamment à l’égard des salaires qui ne doivent dépendre que de leurs compétences et leurs performances. Toute discrimination de ce type est un préjudice, non seulement pour les femmes, mais pour la société toute entière. »
C’est ainsi que la Charte de La Mecque, signée le 11 juin 2019 par plus de 1 200 muftis et savants musulmans venus des 139 pays sous l’égide de la Ligue Islamique Mondiale, rappelait la façon dont le respect des droits de la femme est l’un des fondements de l’Islam.
Pourtant, en France – comme ailleurs, cette prescription est plus ou moins repectée par les musulmans et souvent ignorée par le reste de la société.