« SÉPARATISME ISLAMISTE » : le projet à haut risque d’Emmanuel Macron

On l’attendait. La voilà ! Les récentes déclarations du Président de la République et du Ministre de l’Intérieur, les consultations opérées ces-jours ci auprès des deux institutions gouvernementales chargées de l’Islam : le CFCM à vocation cultuelle et la FIF à vocation culturelle, laissaient prévoir une intervention massue de l’Elysée.  Nous n’avons pas été déçus.

Ce 2 octobre, Emmanuel Macron prononçait aux Mureaux, dans les Yvelines, un discours par lequel il traçait les contours de ce que devra être la future loi contre les « séparatismes », bien qu’il n’ait abordé à ce propos que la question de l’Islam.

Selon Emmanuel Macron, il existerait donc, en France, un « islam radical », qui souhaiterait se « séparer » de la République. Une hypothèse immédiatement reprise par Jean-Pierre Chevènement, premier président de la « Fondation de l’Islam de France », qui estime que « La République est en danger ». Naturellement, comme le rappelle celui-ci, « Emmanuel Macron cible l’islamisme radical, mais pas les musulmans. Il ne faut pas qu’il y ait d’amalgame. ». Des personnes feindraient-elles d’ignorer que, quand on dit « islamisme », le public entend « Islam » ?  Croient-elles que, dans ces conditions, les Français seraient capables d’éviter l’amalgame ?  Ce serait faire preuve, aux mieux, d’une attendrissante candeur…

Alors, maladresse ou volonté affichée de placer les musulmans à l’index ?

Pour mieux comprendre ce projet de loi, il suffit d’en examiner les premières intentions.


L’instruction à domicile interdite

« L’instruction obligatoire à partir de 3 ans se fera à l’école. » L’école à la maison ne pourra se faire que pour raison de santé. L’objectif de cette disposition : éviter l’endoctrinement des enfants par des parents radicalisés. « Plus de 50 000 enfants suivent l’instruction à domicile, un chiffre qui augmente chaque année », constate Emmanuel Macron. Sans doute. Vu le faible niveau de notre instruction publique, beaucoup de parents font effectivement le choix d’assurer eux-mêmes l’éducation de leurs enfants. Mais voilà, le Président précise : « dans des structures, des murs, pas de fenêtres, accueillis à 8 heures et jusqu’à 15 heures par des femmes en niqab, où, quand on les interroge, ils disent n’apprendre que des prières ». On ne sait pas très bien d’où le président de la République tient ces informations, mais qu’importe, tout le monde sait bien que la mission des parents musulmans consiste à pratiquer le lavage de cerveaux sur leurs enfants.

Les maires plus contrôlés par les préfets.

« Les élus, parfois sous pression de groupes ou de communautés, instaurent des menus confessionnels dans les cantines ». Le préfet pourra « suspendre les actes municipaux correspondant à cette décision ».

Autrement dit, ce sera jambon coquillettes pour tout le monde ! Comme si ne pas consommer de porc était une marque de radicalisation et mettait en danger la République… Nos frères juifs apprécieront…  


Obligation de neutralité religieuse des salariés des entreprises délégataires d’un service public.

L’objectif est d’éviter les « dérives » constatées « lorsque le service public est concédé ». Cette extension de la neutralité dans le service public repose sur une notion de la neutralité assez floue, et pose un certain nombre de problèmes quant à la liberté individuelle. Ainsi que le rappelle Julie Arroyo, Professeur de droit, Maître de conférences à l’Université Grenoble-Alpes, « L’exigence de neutralité des apparences est fortement attentatoire aux droits fondamentaux des personnes concernées. Outre qu’elle restreint leur liberté de religion – fréquemment présentée comme « l’une des assises d’une « société démocratique » au sens de la Convention européenne des droits de l’homme » , elle attente aussi à leur liberté professionnelle et plus précisément à leur droit à l’égalité d’accès aux fonctions publiques. À cet égard, ce droit n’est effectivement garanti que pour « les citoyens dont le dogme religieux ne prescrit pas un comportement vestimentaire visible et, en pratique, les citoyens français de confessions sikhe ou musulmane en particulier se trouvent indirectement discriminés dans l’accès aux charges publiques »


10M€ à la Fondation de l’Islam de France pour la formation des imams « républicains »

Parmi les différentes possibilités que nous envisagions dans notre article sur la formation des imams, Emmanuel Macron a fait son choix. Ce sera aux fidèles des mosquées d’apprécier.


Hausse des moyens pour les services publics dans les territoires.

Nous nous étonnions, dans nos colonnes, de la mise en avant de l’islam radical, alors que, par exemple, il existait en France, des zones de non-droit, où les trafiquants de drogue faisaient la loi et pervertissaient notre jeunesse. Le président de la République a donc déclaré : « Notre horizon est simple : c’est assurer une présence républicaine au bas de chaque tour, au bas de chaque immeuble, là où nous avions reculé », Très bien, excellente initiative. Mais quel rapport avec les musulmans ? Mais non, ce n’est pas de l’amalgame…

A la fin de sa conférence, un journaliste s’est étonné que, alors que le projet était censé porter sur « les » séparatismes, il n’avait été question que de l’Islam. Que ceux qui souhaitent comprendre ce que signifie l’expression « botter en touche » regardent l’émission !

En même temps, il suffisait d’écouter l’excellente Marlène Schiappa, pour laquelle cette loi « n’est pas pour les musulmans », mais qui appelle à « laisser tranquilles » les Corses, puisqu’ils « ne s’organisent pas de manière hostile pour renverser la République et imposer les lois d’un groupe ». (Pourquoi alors poursuivre les indépendantistes ?).
Pincemi et Pincemoi sont dans un bateau, Pincemi tombe à l’eau, qui est-ce qui reste ?


Un contrôle plus strict des mosquées, associations et écoles musulmanes

Une série de dispositions seront prises, avec l’arrière-pensée réitérée que les mosquées sont des lieux de radicalisation et les écoles des foyers d’endoctrinement. Alors qu’il est établi que la radicalisation s’opère pratiquement toujours en dehors de ces lieux. En revanche l’annonce permet d’ancrer dans l’esprit du public que les lieux de culte ou d’éducation musulmans représentent un danger pour le pays.


La chasse aux sorcières a commencé

D’ailleurs, dès le lendemain du discours, une quinzaine de policiers ont investi la mosquée Omar dans le 11ème arrondissement, pendant un cours d’arabe destiné aux enfants. Or, cet établissement existe depuis 40 ans, fait partie des membres fondateurs du CFCM, et participe aux manifestations inter-religieuses du quartier. Les policiers n’ont rien trouvé d’autre que des problèmes d’extincteur. Reste le traumatisme subi par les enfants. Mais quelle importance après tout ?  Rappelons tout de même l’intervention du recteur de l’Académie de Créteil, Daniel Auverlot lors de son audition au Sénat, qui  avouait sans vergogne avoir détourné la loi pour fermer des établissements fréquentés par des musulmans : « Au cours des 37 inspections que nous avons menées l’année dernière, jamais un rapport n’a justifié une fermeture liée à des questions d’éducation nationale. Nous avons ainsi utilisé des motifs tels que la conservation d’aliments non filmés dans un réfrigérateur pour fermer des établissements ».
Cette intrusion a provoqué l’ire de l’ensemble des mosquées et associations musulmanes d’Ile de France, qui ont publié un communiqué qui ressemble à une mobilisation générale (voir le texte en annexe). Belle réussite pour le gouvernement !

Jeudi 8 octobre, c’était une école « clandestine », de Seine Saint Denis, avec 10m de façade sur la rue, qui faisait l’objet d’une descente des forces de police. Sans aucune explication auprès des responsables de l’école, ils se sont emparés des listings, jeté les Coran à terre, et « cuisiné » les enfants abasourdis par tant de violence. Finalement, ils ont ont interpellé un journaliste qui filmait la scène. La préfecture a décidé la fermeture de l’école, en se félicitant d’avoir fermé une « école clandestine rassemblant dans des conditions inqualifiables plusieurs dizaines d’enfants hors de la loi et des principes ». Or l’école, gérée par l’association « Apprendre et Comprendre », située à Bobigny est bien connue. Elle assure un apprentissage du Coran et du Tajwid (règles de psalmodie) pour les femmes et les enfants. Les professeurs sont diplomés (Ijaza) en cette matière. Gerald Darmanin, dans un tweet s’est déclaré choqué par la présence de femmes et fillettes voilées. Eh oui, on se couvre quand on lit le Coran. Cela ne signifie en aucune façon que ces enfants portent le foulard hors de leur cours.

Nous avons également recueilli le témoignage inquiétant d’un parent d’élève de la région parisienne. L’enfant, scolarisé en primaire, ayant fait une petite bêtise, a été menée par la maîtresse devant la directrice qui l’a assailli de questions : « Tes parents lisent le Coran ? Ils font la prière ? qu’est-ce qu’ils te disent à la maison ? »

France, nouvelle patrie de l’Inquisition ou du Maccarthysme.. on n’arrête pas le progrès !


Un appel au retour de l’islam des caves

Grâce à l’édification de mosquées, à l’ouverture d’écoles, à la création d’universités de sciences islamiques et d’étude de Coran, l’islam français était sorti de l’« islam des caves », c’est-à-dire l’obligation, pour les musulmans, de se réfugier dans des lieux de fortune pour prier et se réunir. Une situation qui échappait à tout contrôle et pouvait, précisément, présenter un danger.

Les mesures annoncées vont avoir un effet délétère, exactement contraire au but poursuivi Lorsqu’on stigmatise, lorsqu’on persécute une communauté, elle se replie sur elle-même pour continuer à exister. Elle entre en résistance. Et de la résistance à la clandestinité il n’y a qu’un pas. Par ailleurs, le risque d’exclusion du monde du travail ou de la vie sociale de celles et ceux qui souhaitent juste être ce qu’ils sont, porter la tenue qu’ils ont envie de porter, va renforcer le sentiment de rejet, celui d’être des demi-français auxquels on demande juste d’être invisibles.   Tous les efforts qui ont été faits depuis des années par les musulmans eux-mêmes, pour que la société française les accepte et les intègre risquent d’être réduits à néant. Or c’est exactement ce qu’espèrent ceux qui cherchent, par la radicalisation, à s’attaquer à la démocratie : exacerber chez les musulmans le sentiment d’injustice, les « séparer » du reste de la nation, afin de les pousser au désespoir et à la révolte. (voir à ce sujet les articles de l’article du Pr Manuel San Pedro )

Il est navrant que le gouvernement français et les personnalités musulmanes qu’il entraîne dans son sillage se précipitent dans ce piège.

Les propos discriminatoires sont comme autant d’allumettes qu’on promènerait dans un stock d’explosifs, parmi des fous prêts à prendre n’importe quel prétexte pour s’enflammer. Souvenons-nous de Colombine.

Ainsi que le rappelle Camille Polloni dans Mediapart : « Comme un pompier pyromane, le gouvernement semble allumer des incendies pour prouver qu’il sait les éteindre, sans s’émouvoir de ce qui aura brûlé par sa faute. »

Et tout ça, ça fait d’excellents Français

En 1939, Maurice Chevalier chantait :

Et tout ça, ça fait
D’excellents Français
D’excellents soldats
Qui marchent au pas
En pensant que la République
C’est encore le meilleur régime ici-bas

Et tous ces gaillards
Qui pour la plupart
N’étaient pas du même avis en politique
Les v’là tous d’accord
Quel que soit leur sort
Ils désirent tous désormais
Qu’on nous foute une bonne fois la paix!

Ce que demandent les musulmans français n’est pourtant pas bien compliqué :  être considérés comme des citoyens à part entière, et qu’on leur fiche simplement la paix. Mais les vieux démons de la France coloniale ont la vie dure. Les musulmans français restent, pour beaucoup, des « indigènes », des citoyens à part.

Toujours est-il que le projet, tel qu’il est, inquiète les autres religions qui craignent des dommages collatéraux. C’est pourquoi, une semaine après le discours, Darmanin a été contraint de modifier l’intitulé de sa loi. Il ne s’agit plus de la « loi contre le séparatisme », mais de « la loi pour la laïcité, le renforcement de la laïcité » . Jolie pirouette cosmétique, qui ne change rien au fond. C’est pourquoi aussi le texte sera adressé préalablement, outre Mohammed Moussaoui, président du CFCM, aux responsables religieux qui étaient présents à la Conférence Internationale de Paris pour la Paix et la Solidarité de septembre 2019 : Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, François Clavairoly, président de la Fédération protestante, Emmanel Adamakis, métropolite orthodoxe grec, et Eric de Moulins Beaufort, président de la Conférence des évêques

Musulmans, séparatisme, terrorisme, jihad, radicalisation… Ce projet de loi, qui doit être voté le 9 décembre,  est-ce de l’amalgame, du racisme ? Non, bien sûr, puisque le président l’a dit…

Mais à bien y réfléchir, je crois bien que ça y ressemble.

Abdeljallil Asmar

Annexes

Lettre ouverte au Président de la République Française

Rosny-sous-Bois, le 07/10/2020

Monsieur Le Président de la République,

Nous, le collectif des responsables des mosquées et associations musulmanes de l’Île de France, réunis ce jour, le mercredi 7 octobre 2020, à la Mosquée de Rosny-Sous-Bois, tenons à vous exprimer nos inquiétudes sur l’escalade délétère que prend le traitement de l’islam et des musulmans dans notre pays.

Depuis plusieurs mois, les musulmans de France sont de plus en plus la cible des pires stigmatisations et invectives de la part de personnalités politiques et de certains médias qui ont fait de l’islamophobie un fonds de commerce, favorisant ainsi les amalgames et la suspicion de toute une frange de la société française.

Nous constatons avec stupéfaction une volonté de mise sous contrôle des organisations musulmanes avec des contrôles systématiquement inopinés dans nos mosquées, salles de prières, écoles musulmanes et ceci avec des moyens policiers dignes d’une époque que nous pensions révolue.

Les contrôles inopinés faisant intervenir de nombreux policiers créent un malaise et un traumatisme, auprès des enfants, adultes de demain, et du personnel éducatif. Cette pression n’est plus acceptable et doit cesser immédiatement.

La stigmatisation et le harcèlement que subissent les femmes musulmanes ayant décidé de porter un foulard pour vivre leur foi librement est devenue insoutenable.

Tout cela crée des peurs et des inquiétudes qui ne cessent d’augmenter chaque jour au sein de la société et entre concitoyens.

Nous tenons à vous exprimer nos inquiétudes et notre désapprobation, quant au traitement d’exception dont font l’objet les citoyens de confession musulmane.

Pourtant, on ne le dira jamais assez, les musulmans, dans leur écrasante majorité, vivent en paix et en harmonie dans la société française et respectent le cadre laïc et les lois de la république. Les associations musulmanes ne ménagent aucun effort, et ce depuis des années, pour orienter et accompagner la communauté musulmane et les nouvelles générations.

A l’heure actuelle, la communauté nationale de notre pays doit plus que jamais faire face aux épreuves et difficultés qui se dressent devant elle, que celles-ci soient d’ordre économique, sanitaire, écologique ou d’un autre ordre.

Pendant la période de confinement, causée par l’épidémie de Covid-19, et encore aujourd’hui, nous, les responsables des Mosquées et associations musulmanes, ainsi que l’ensemble de la communauté musulmane, avons fait bloc avec tous les corps d’état chargés de la lutte contre la propagation de la pandémie et cette mobilisation continue par le respect des protocoles sanitaires dans les lieux de cultes et les associations.

Nos mosquées restent des lieux de recueillement, de paix et de fraternité, ouverts à tous. Nos imams, nos représentants associatifs et éducatifs accompagnent soigneusement la pratique religieuse des fidèles dans la sérénité et la dignité, loin de tout repli ou rejet de l’autre.

Ces dernières années, un travail important a été entamé pour organiser et structurer la représentation des institutions musulmanes dans notre pays. Les responsables musulmans assument avec conscience leur part de responsabilité et l’immense tâche qui leur incombe. Ils l’exerceront dans la dignité, la liberté et la responsabilité loin de toute pression ou injonction de tout bord.

Ce dont nous avons besoin, c’est un dialogue constructif, loin de toute suspicion, et non d’une mise à l’index continue à travers l’utilisation de concepts généraux flous comme « islam radical », « islam politique », ou plus récemment encore « séparatisme ».

C’est avec l’engagement de tous que nous pourrons faire vivre les valeurs de notre pays que sont la liberté, l’égalité et la fraternité.

Nous continuerons plus que jamais à agir pour le vivre ensemble et la préservation de notre unité nationale et comptons sur l’implication des pouvoirs publics pour combattre les préjugés, les amalgames et les discriminations dans une relation de confiance.

Le Collectif des Mosquées et associations musulmanes de l’Ile de France :

  • Conseil Régional du Culte Musulman de l’Ile de France Centre ;
  • Conseil Régional du Culte Musulman de l’Ile de France Est ;
  • Conseil Départemental du Culte Musulman de la Seine Saint-Denis ;
  • Rassemblement des Musulmans du 93 ;
  • MF- IDF ;
  • Mosquée Omar Paris 11ième ;
  • Mosquée Abou Bakr Paris 11ième ;
  • Mosquée Ali Paris 10ième ;
  • Mosquée Fatih Paris 10ième ;
  • ACEM Paris 15ième ;
  • Mosquée Nour de Paris 12ième ;
  • Mosquée Salih CIMG Sevran ;
  • Mosquée Othman de Sevran ;
  • Mosquée de l’Union de la Courneuve
  • Mosquée Mauricienne de la Courneuve
  • ACIIF La Courneuve
  • AMI 93- Association des Musulmans de l’Inde- La Courneuve
  • ACMA – Mosquée d’Aulnay Sous-Bois
  • AMR – Mosquée de Rosny Sous Bois
  • ACMM – Mosquée de Montfermeil
  • ACMCM – Mosquée Bilal de Clichy Sous-Bois
  • ACCMB – Mosquée du Bourget
  • Mosquée Bilal Saint-Denis
  • Mosquée de Saint-Ouen
  • Association des musulmans de Noisy-le-Grand – Mosquée Noisy le Grand
  • UMTEF – Mosquée de Tremblay en France
  • La Plateforme L.E.S. Musulmans
  • UAM de la Seine Saint Denis ;
  • Mosquée Ihsan Le Blanc Mesnil Nord
  • Mosquée Tawhid le Blanc Mesnil Sud
  • Union des musulmans – Le Blanc Mesnil
  • ACNV Mosquée de Villetaneuse
  • Mosquée de Noisy-le-Sec
  • Association Famille Franco-musulmane de Montreuil
  • Mosquée Aloumma Montreuil ;
  • Mosquée L’union des associations musulmanes de Gagny
  • Mosquée de Neuilly-sur-Marne
  • Mosquée de Bobigny
  • Mosquée de Bondy
  • CIMG Sarcelles
  • Association Alamel – Mosquée de Neuilly Plaisance
  • Association Tawba Bussy Saint Georges
  • Association La Paix Cultuelle – Mosquée de Pontault Combault
  • Mosquée de Chelles
  • Conseil des musulmans de Seine et Marne
  • Mosquée échange et partage de Corbeil de Essonnes
  • Mosquée Seine Geneviève des bois
  • La Mosquée Al Fatiha de Massy
  • La Grande Mosquée de Creil
  • La Grande Mosquée de Corbeil Essonne
  • La Mosquée Hamza- Pantin

Cette lettre est soutenue par les fédérations musulmanes :

  • CIMG France
  • RMF
  • MF
  • Foi et Pratique
  • FNMF

Le discours d’Emmanuel Macron en résumé…

Un humorisme anonyme a diffusé cette vidéo sur les réseaux sociaux… Mieux vaut en rire, en effet.

Lire aussi

POUR UNE SCIENCE CONSTRUCTIVE

Par Abdelilah BENMESBAH – Faculté des Sciences – Université Ibn Tofail – Maroc Pour nous …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *