LÉGION D’HONNEUR OU LÉGION D’HORREURS ?

Chaque année, le 14 Juillet, c’est la tradition, est publiée une liste des nouveaux promus à la plus haute distinction française. Si le cru 2024 récompense des personnalités méritantes, comme Jean Reno, Michel Drucker, Benjamin Millepied ou Marjane Satrapi, certains promus ne semblent l’être que pour des motifs idéologiques qui illustrent dans quelles abîmes se noie notre élite française.

Il semble en effet que l’islamophobie ou, comme certains préfèrent la désigner, l’idéologie anti-musulmane semble, soit devenue pour l’État français un critère d’excellence.

Promue, Caroline Fourest, la Jeanne d’Arc des plateau TV qui veut bouter les musulmans hors de chez nous, et qui a osé dire : « C’est le mot islamophobie qui a tué les dessinateurs de Charlie Hebdo et Samuel Paty ».

Récompensée Florence Belgeau-Blacker, qui est à l’anthropologie, dont elle se réclame, ce que le mirliton est à la flûte traversière, et qui ne doit sa tardive notoriété qu’à ses publications délirantes sur l’omniprésence de la menace « frériste ».

Honoré Mourad Papazian, porte-parole des extrémistes arméniens qui voient dans l’irrédentisme arménien le rempart de la civilisation chrétienne face à la barbarie musulmane.

Distingué, Yonathan Arfi, le président du Conseil représentatif des institutions juives en France, qui n’a pas eu honte d’affirmer, parce qu’elle demande l’arrêt du massacre des Palestiniens : « La France Insoumise a fait de la haine des Juifs son fonds de commerce électoral : s’allier avec LFI, c’est composer avec l’antisémitisme ».  

De quoi donner raison à ceux qui ont refusé cette distinction, comme George Sand, Hector Berlioz, Pierre et Marie Curie, Jean-Paul Sartre, Georges Brassens, et plus récemment l’économiste Thomas Piketti, et surtout le compositeur Erik Satie qui disait « Il ne suffit pas de refuser la Légion d’Honneur ; encore faut-il ne pas la mériter ! »

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