Parfois, le démocratie, telle que la vend l’occident, nous paraît un leurre. Tant de dispositions législatives permettent de la contourner, de l’instrumentaliser, comme les articles 16 et 49.3 de la constitution. En réalité, c’est ce que veulent nous faire croire ceux qui ont intérêt à ce que nous n’allions pas aux urnes, afin de les laisser tranquillement faire leur sale boulot.
En réalité, nous, le peuple, avons le pouvoir des urnes, et prétendre le contraire, c’est se laisser naïvement convaincre par ceux qui dirigent, souvent en sous-mains, le destin du pays.
Savez-vous que quelques milliers de voix suffisent à élire un maire, pivot de la vie locale, et que si nous nous mobilisons, décidons de nous rendre dans les bureaux de vote au lieu de regarder, comme des moutons hypnotisés, la dernière série débilitante à la télévision, ou pire polémiquer sur les réseaux sociaux avec des comptes fabriqués pour nous endormir, nous pouvons changer les choses.
Eviter que des suprémacistes décérébrés prennent un pouvoir dont ils ne sauront que faire, sinon mettre le pays à feu et à sang, éviter que nos élites, petits enfants des courageux travailleurs nord-africains venus construire la France moderne, n’aillent offrir à l’étranger leur expertise en science, en médecine, en technologie de pointe, non parce qu’ils n’aiment pas la France, mais parce qu’une certaine France ne les aime pas. C’est possible.
Empêcher qu’on ferme les écoles où se pratique un enseignement d’avant-garde et où la laïcité est comprise dans le sens de la loi de 1905, c’est-à-dire tolérante et inclusive, c’est possible.
Eviter que l’État vienne dicter aux ministres du culte la façon d’enseigner une religion dont il ne connaît rien, et surtout dont il ne veut rien connaître, c’est possible.
Permettre à tous les Français, sans distinction de couleur de peau, d’origine, de lieu de résidence, d’accéder à l’éducation, à l’emploi, à une vie décente, et à la perspective de s’accomplir dans un pays qu’ils aiment, permettre à tous les Français de se sentir comme tels, sans pour autant renier la culture de leurs parents, c’est possible.
Il suffit d’aller voter. Car si seul on ne peut rien, le groupe possède la force et la résistance du fagot qu’on ne peut briser. Quelques voix, peut-être la vôtre, peuvent faire basculer le résultat d’une élection. Ceux qui prétendent ne pas se sentir concernés, le seront fatalement un jour ou l’autre, à leurs dépens. Alors, ils ne pourront se plaindre, lorsque faute d’avoir cherché à gagner, ils auront tout perdu.
Votez, faites des procurations si vous ne pouvez pas vous déplacer, incitez vos parents et vos amis à aller aux urnes.
Mais pour qui voter ?
Quel parti demande la reconnaissance d’ Etat palestinien, promet de lutter contre l’islamophobie ?
Quel parti veut interdire l’accès à certaines fonctions à de ceux qui ont la double nationalité, et considère que « reconnaître un État palestinien, ce serait reconnaître le terrorisme »?
Quel parti a fermé des mosquées, des écoles, expulsé des imams, traité les musulmans de « séparatistes », et assimilé le soutien aux Palestiniens à de l’antisémitisme ?
Le choix n’est guère compliqué…