DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE AUX GUERRES DE PALESTINE, TERREUR ET TERRORISME, PAR ROLAND LAFFITTE

Le mot « terrorisme » est l’un des plus ambigu de la sémantique, et prend un sens diamétralement opposé selon le camp dans lequel on se trouve. Ainsi, les résistants deviennent des terroristes dès qu’on franchit une frontière.

Ce mot, né pendant la Révolution française a qualifié, tout au long de l’histoire les actes de résistance et de libération des peuples occupés, dans les colonies anglaises, au Vietnam ou en Algérie.

Mais c’est depuis l’offensive spectaculaire menée par le Hamas le 7 octobre 2023 en territoire israélien, la plus importante depuis la création de l’État d’Israël, et la riposte imposante que ce dernier mène depuis cette date contre l’enclave de Gaza, que la dénomination de « terrorisme » pose le plus de questions.

Roland Laffite, chercheur et essayiste spécialiste des civilisations de la Méditerranée a, dans son livre « Terreur et terrorisme, de la Révolution française aux guerre de Palestine », reprend les notions de terreur et de terrorisme à leur naissance, c’est-à-dire sous la Révolution française de 1792-1794, et examine ensuite comment ces notions ont été utilisées ultérieurement, tant dans les rapports internes aux États, c’est-à-dire dans les luttes sociales, que dans les rapports extérieurs entre États, puis dans les luttes entre puissances coloniales et mouvements de résistance à leur domination, notamment en Irlande et en Inde, au Vietnam et en Algérie.

Il analyse ensuite cette sémantique dans le cadre des guerres de Palestine et en particulier celle qui se déroule actuellement, en Cisjordanie et à Gaza depuis le 7 octobre 2023.

Une étude vivifiante qui met en perspective les qualifications données aux belligérants ds guerres de Palestine par la presse occidentale.

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