À PROPOS DE LA DÉMOCRATIE

Il est des jours où rien n’est plus difficile que de rédiger un édito, tant la raison semble impuissante à expliquer l’entêtement absurde, et parfois criminel, qui ne procède que de l’orgueil, de la suffisance, du mépris, et de la condescendance de celui qui regarde le monde de sa minuscule hauteur.

La démocratie offre aux citoyens le pouvoir de désigner leurs représentants. Les mots ont un sens. C’est à dire que les seconds restent, tout au long de leur mandat, les obligés des premiers, et non leurs suzerains. Une élection n’est pas la délivrance d’un blanc-seing. Surtout lorsque celle-ci ne repose que sur 20% des voix.

L’ego, le mensonge, et l’ignorance sont les pires compagnons de ceux qui prétendent éclairer la route de leurs concitoyens. Je n’aurai pas la cruauté de juxtaposer les déclarations successives, à quelques mois d’écart du président de la République ou de certains de ses ministres, experts dans l’art sournois de dire tout et le contraire de tout. J’aurai l’indulgence de ne pas rappeler les promesses d’écoute des Français du candidat de 2017, à celui qui, aujourd’hui, écoute, oui, mais n’entend pas.

Alain Bauer a estimé, sur Europe1, que les manifestations rappelaient les révoltes des « petits blancs » aux Etats-Unis. L’absence de nos compatriotes musulmans lors des manifestations lui donne raison. Si ceux qui se plaignent quotidiennement de l’ostracisme dont ils sont victimes se mobilisaient plus et faisaient leur travail de citoyens, peut-être que le son de leur voix parviendrait enfin aux oreilles de nos dirigeants. « Qui ne dit mot consent »…

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