LA DÉPUTÉE RENAISSANCE LAURE MILLER S’EN PREND À L’ENSEIGNEMENT DE L’ARABE DANS LES ÉCOLES

Tout le monde sait combien l’apprentissage des langues étrangères est essentiel dans l’éducation des jeunes. Il permet aussi aux jeunes français de mieux travailler à l’international, un domaine dans lequel nous sommes particulièrement en retard.
Tous ? Sauf une.


Laure Miller est une députée de la majorité. Avec d’autres collègues, elle a écrit à la ministre de l’Éducation Nationale Elisabeth Borne pour mettre fin à l’enseignement de l’arabe et du turc dans le cadre du dispositif EILE (enseignements Internationaux en langue étrangère)

Le dispositif s’inspire de la directive européenne du 25 juillet 1977 relative à la scolarisation des enfants de travailleurs migrants. Il propose l’apprentissage, en dehors du temps scolaire, de quatre langues: arabe, turc, portugais et italien. Environ 80 000 élèves bénéficient de cette disposition. La majorité d’entre eux choisissent l’apprentissage de l’arabe?

Et c’est là que le bât blesse. Apprendre l’arabe, ou le turc ! Quelle horreur !
L’argument de Laure Miller est simple, ou plutôt simpliste: « Au regard du contexte de fragilisation de la cohésion nationale, comme de la nécessité de consolider l’apprentissage des savoirs fondamentaux. Le rôle de l’école de la République, a fortiori en primaire, • c’est de bâtir un socle commun de savoirs fondamentaux, pour que chaque enfant, peu importe son origine culturelle, puisse réussir. » L’idée est de supprimer le budget alloué aux EILE et de l’affecter à l’apprentissage du Français aux parents ne maîtrisant pas parfaitement notre langue. Louable initiative en apparence, même si on ne voit pas très bien pourquoi la seconde devrait se substituer à la première.

Sauf que la fin de l’interview donnée par la députée au JDD , toujours passionné par ce genre d’affaire, démontre que la véritable raison de cette initiative est tout autre : « Cela pourrait aussi intégrer un volet 2 d’une loi séparatisme qui semble indispensable », juge Laure Miller. En d’autres termes, l’arabe serait la langue des « islamistes », son apprentissage une manière d’islamiser la France. Décidément, ce pays file un mauvais coton…

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