« Quand allons-nous mettre en place l’inéligibilité à vie pour tous ceux qui ont été condamnés pour des faits commis à l’occasion de leur mandat ? » demandait en 2013 une personnalité politique interviewée sur la chaîne Public Sénat. C’est vrai ça, permettre à des escrocs de gouverner la France, c’est un scandale !
Comment s’appelait cette personnalité en colère ? … Marine Le Pen.
Ah oui, mais là non ! C’était valable pour les autres, pas pour elle !
Condamner Marine le Pen à l’inéligibilité pour les prochaines présidentielles. Voilà le scandale !
En revanche, poursuivre des parlementaires, des humoristes, des écrivains parce qu’ils s’indignent du massacre perpétré par Netayahu à Gaza, juste parce que lui-même est accusé de détournements de fonds, où est le scandale ?
Soutenir sans coup férir un chef d’État assassin et insulter un peuple sans vergogne, où est le scandale ?
Fermer des écoles musulmanes parce qu’elles sont musulmanes, et fermer les yeux sur des écoles catholiques coupables de détournement de mineurs, où est le scandale ?
Le scandale est peut-être simplement le fait d’en inverser le sens.
Jean-Michel Brun